mercredi 7 mai 2008

Balkan road trip part 3 : Au revoir Schengen, bonjour Serbie!


Mercredi 30 avril au matin, nous avons quitté nos fermiers hongrois et avons roulé en direction de Novi Sad en Serbie où nous devions rencontrer Sonja, une amie d’Arthur, pour prendre un verre avant de se rendre à Belgrade pour dormir. La frontière Hongrie-Serbie fut la première que nous avons passée parce que la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie font toutes partie de l’espace Schengen dans lequel les gens peuvent circuler à leur guise. Donc, première étampe dans mon passeport et petit sourire satisfait, j’étais officiellement en Serbie. Arrivés à Novi Sad, nous avons rencontré comme prévu Sonja et son copain pour explorer la ville pendant quelques heures et manger le premier Burek de notre voyage. Le Burek est une pâtisserie traditionnelle des Balkans qui se compose en gros d’une sorte de pâte à croissants avec du fromage, de la viande ou des épinards à l’intérieur. Vraiment très bon, mais terriblement gras!


En début de soirée, nous sommes remontés dans la Volvo pour nous rendre à Belgrade où nous devions passer prendre Noni, le cinquième membre de notre équipe, et passer la nuit dans l’appartement/bureau de ce dernier. Je n’ai pas vu grand chose de Belgrade car il faisait noir lorsque nous nous y sommes promenés, mais je me promets d’y retourner car cette ville m’intrigue au plus haut point. Noni et sa copine Ivana nous ont emmenés dans un petit bar au centre-ville afin de goûter à différentes sortes de rakija serbe. La rakija est la vodka locale et est disponible en plusieurs saveurs… malheureusement, mon petit estomac n’a pas pu supporter plus de deux gorgées de cet élixir et j’ai dû renoncer à la dégustation par peur de voir tout mon sang se transformer en alcool. À minuit, il fut temps pour notre deuxième Burek de la journée, dans une pâtisserie ouverte 24 heures… ils l’aiment leur Burek, les Serbes! Fait cocasse : en polonais, le mot « Burek » est un nom très commun pour les animaux domestiques, surtout les chiens, un peu comme « Fido » en français. « Bonjour, je prendrais bien deux croissants et un Fido s’il-vous-plaît ».

Ce soir-là, j’ai failli tomber endormie dans mon Burek. Pas habituée de marcher toute la journée et de camper moi! La petite citadine a eu besoin des deux premiers jours du voyage pour s’adapter à ce rythme de vie. Par après tout a bien été et mon air de zombie étourdi par tous ces nouveaux paysages et par l’immersion dans des langues étrangères a laissé place à une énergie quasi-surhumaine, alimentée par de merveilleuses découvertes et par la compagnie de mes camarades de voyage, que j’ai appris à mieux connaître de jour en jour. Ça m’a beaucoup aidé d’entendre parler polonais continuellement pendant 7 jours, mais probablement que j’ai intégré quelques mots en Serbe parce qu’Arthur (monsieur linguistique, je répète) parlait avec Noni dans cette langue qui est très apparentée au Polonais. Bref, ma tête est présentement un gros chaos linguistique, mais vous me connaissez, j’aime ça!

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