jeudi 8 mai 2008

Balkan road trip part 6: Albanyiiiish!

Nous avons quitté la paradisiaque Ohrid en fin d'après-midi et nous nous sommes dirigés vers la frontière albanaise. Une fois arrivés dans le no man's land entre les deux pays, les très honnêtes douaniers ont essayé de nous sous-tirer de l'argent en nous faisant croire que Noni, en tant que Serbe, avait besoin d'un visa pour entrer dans le pays, ce qui est totalement faux. Ils ont tenté de soutenir leur argument à l'aide d'une feuille datant d'au moins 10 ans affichée sur un mur tout jauni dans leur petite cabane. Mais grâce à Arthur et à son argumentation infaillible, ces gros imbéciles se sont rendu compte qu'ils avaient affaire à des gens intelligents et informés. Tout de même, Noni et moi avons dû payer chacun 1 euro (?!) pour entrer dans le pays, tout en insistant pour ravoir notre change pour le billet de 5 euros que nous avons donné. Bienvenue en Albanie.
Une fois la frontière traversée, le paysage a changé drastiquement. Sur les 5-10 premiers kilomètres en entrant dans le pays, le sol est jonché de bunkers qui ont poussé comme des champignons pendant la guerre froide, dans un élan de terreur nucléaire. Les maisons sont à moitié construites, il y a de la poussière partout, des ânes en liberté sur l'autoroute et des vaches cachées dans les fossés. 
Mais je dois avouer que l'Albanie est remplie de paysages spectaculaires. Nous roulions dans les montagnes sur des routes parfois plus hautes que les sommets voisins. Nous nous sommes arrêtés quelques fois sur le bord de la route pour contempler les environs et pour acheter de l'huile d'olive fraîche (vendue dans des bouteilles de coke!?). Arrivés dans la capitale, Tirana, ville extrêmement sale et moche, nous avons tourné en rond pendant presque une heure avant de réussir à en sortir grâce à des directions obtenues par des gens parlant mi-anglais mi-albanais. Nous avions hâte d'arriver au Monténégro et de s'écraser dans nos sleeping bags en buvant une bonne tasse de thé. Ce que nous avons fait quelques heures plus tard, sur une colline près de la ville de Bar. Encore une fois dormi à la belle étoile sous un ciel sans le moindre nuage.



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