mercredi 21 mai 2008

Et ça continue…


(écrit le 20 mai) D’autres papiers se sont ajoutés à ma liste de documents à obtenir avant la fin de la semaine prochaine. C’est un peu décourageant. Il y a une grande demande de professeurs d’anglais en Pologne, ils devraient rendre la tâche un peu plus facile à ceux qui daignent quitter leur pays pour y répondre. Demain matin, je dois aller faire traduire mes diplômes dans un bureau de traduction certifié et je dois ensuite me rendre de l’autre côté de la rivière (genre, à Longueuil) pour obtenir (lire : « acheter ») un certificat qui prouve que je ne suis pas une criminelle. En tout cas, les Polonais parmi vous peuvent être rassurés, ils ne laissent pas entrer n’importe qui dans votre pays!

Je suis passée chercher des papiers chez Berlitz (l’école où je vais travailler) cet après-midi et, de façon très inattendue (comme bien des choses qui se sont passées ici depuis mon arrivée), j’ai eu la chance d’exploiter mes talents d’actrice. En effet, on m’a choisie (lire : « on m’a poussée dans la classe avec un grand sourire ») pour jouer le rôle de « étudiante no.2 » dans un reportage sur je-sais-pas-quoi qui va passer samedi soir à la télévision polonaise. Je travaille maintenant sur une nouvelle signature stylisée pour les tonnes de demandes d’autographe que je recevrai la semaine prochaine.

En dehors des heures d’ouverture des édifices gouvernementaux, le temps est un peu long ces jours-ci. Ma coloc est toujours soit au travail, soit chez son copain. Elle passe à l’appart pour manger, se laver et pour promener son chien. Mais bon, quand on a le temps de se parler, elle est très sympathique! Et le chien… il semble totalement déprimé. Il passe son temps à errer entre l’entrée et la chambre d’Iwona, ne venant me voir que lorsque je manipule quelque chose qui est ou qui semble mangeable. Arthur, ma principale source de distraction, est toujours en train d’errer dans les Balkans et il sera de retour à Varsovie vendredi matin. Can’t wait… Sinon, euh, toutes les autres personnes que je connais ne sont pas des immigrants canadiens et ils ont ce que l’on pourrait appeler une vie normale, qui les oblige à travailler un certain nombre d’heures dans la journée.

Nous n’avons toujours pas internet à l’appartement alors je me sens un peu déconnectée. Pour me distraire, j’ai commencé à réécouter les meilleurs moments des trois premières saisons de « The office » et j’essaie d’apprendre à jouer d’une petite flûte double que j’ai achetée pour 12 euros au Monténégro. Le problème, c’est que le sculpteur n’a pas vraiment pris la peine de s’assurer que les deux parties de cette fameuse flûte étaient accordées ensemble. Le résultat est un peu atroce. De là le 12 euros. Ah oui, et j’ai aussi eu le temps de me faire une de ces pédicures! Mes pieds n’ont jamais eu autant d’attention de toute leur vie. Je les sens un peu surpris, mais très heureux.

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